8 avril 2021 0 Commentaires

Champ inoccupé = Terrain de jeu des prédateur fonciers… toujours laisser ses traces sur son terrain.
Après l’achat de ton champ, tu n’es pas prêt à te lancer dans la production ? Cela arrive souvent surtout après les dépenses de l’achat. Quoi qu’il en soit, il est impératif de laisser ses traces suivants ses moyens. Ce n’est pas pour rien qu’on voit souvent un puit creusé dans les parcelles non construites… Il faut mettre à profit ce temps pour élaborer un plan d’aménagement de son champ et se former. La première des choses à faire = Borner son champ. Borner un terrain consiste à établir ses limites physiques de manière précise par rapport aux terrains voisins. Il peut s’agir de piquets, mais aussi de pierres, mur, arbres… Il doit être fait avec l’aide d’un géomètre pour éviter tous contentieux. Dans notre cas, il s’est passé plusieurs années entre l’achat et le début d’activés agricoles. Juste après l’achat, nous avons procédé à un bornage avec des piquets. Le premier hivernage, nous avons aussi borné avec des pieds d’eucalyptus. Malheureusement, sans gardien sur place aucun des 2 solutions n’a marché. Les prédateurs fonciers arrachent des piquets et en plantent de nouveaux. Les animaux de pâturages aussi font tomber les piquets et mangent les jeunes plants d’eucalyptus. Après les pluies, plusieurs plants ne résistent pas aussi à la sècheresse. Nous avons dû refaire le bornage par piquet à plusieurs reprises. Ce n’est pas ce que nous conseillons. Nous te conseillons de faire un puit pour l’eau, d’installer un gardien dans un local même construit en banco (argile).
𝐄𝐭𝐚𝐩𝐞 𝟏 : 𝐁𝐨𝐫𝐧𝐞𝐫 𝐬𝐨𝐧 𝐭𝐞𝐫𝐫𝐚𝐢𝐧 Il existe plusieurs solutions plus ou moins onéreuses : – Ranger des pierres autour du terrain : coût faible, protection faible, non permanent – Planter des arbres autour du terrain : coût faible, protection faible, non permanent – Planter des piquets : coût faible, protection faible, non permanent – Grillage / barbelé : coût moyen, sécurité moyenne, attention au vol, coût entretien – Mur : coût élevé, sécurité élevée, attention aux voies d’écoulement des eaux pluvieuses – …
𝐄𝐭𝐚𝐩𝐞 𝟐 : 𝐈𝐧𝐬𝐭𝐚𝐥𝐥𝐞𝐫 𝐮𝐧 𝐠𝐚𝐫𝐝𝐢𝐞𝐧 Le bornage seul ne suffit pas. Il est nécessaire d’avoir un gardien sur place pour sécuriser le terrain et aussi assurer l’entretien de la clôture. Un gardien = charge fixe ! Pour financer le salaire mensuel du gardien, tu peux lancer un petit poulailler avec des races améliorées ou maraichage ou d’installer quelques ruches d’abeilles. Cela à l’avantage de sécuriser d’avantage ton terrain avant le lancement de ton projet. Bon, y a aussi des questions de fiabilité pour le gardien. On abordera ce point ultérieurement. En plus, avec un gardien, on peut sereinement débuter son projet. Il réceptionne les matériaux, surveille les travaux de construction ou autres.

𝐄𝐭𝐚𝐩𝐞 𝟑 : 𝐓𝐫𝐚𝐯𝐚𝐢𝐥𝐥𝐞 𝐮𝐧 𝐩𝐥𝐚𝐧 𝐝’𝐚𝐦é𝐧𝐚𝐠𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐝𝐞 𝐬𝐨𝐧 𝐜𝐡𝐚𝐦𝐩 𝐞𝐭 𝐅𝐎𝐑𝐌𝐄 𝐓𝐎𝐈 ! Il faut éviter l’improvisation totale. Il est nécessaire de travailler sur un plan d’aménagement de son champ : – Faire un état des lieux de la zone (climat, ressource en eau, les sols et la topographie) – Construire une proposition technique d’aménagement (découpage par zone, plan de mobilisation de l’eau, plan pour la clôture de sécurisation, plan de nivellement et de nettoyage…) – Étudier le marché et identifier les activités génératrices de revenu à entreprendre (maraîchage, aviculture, pisciculture…) à court et moyen terme. – Forme-toi : il existe aujourd’hui beaucoup de formations assez pratique à moins de 5.000Fcfa par WhatsApp ou autres. – Visiter des champs et apprendre au côté de ce qui ont déjà réussi. Tu commenceras à voir ‘’ce qu’il faut faire’’ et ‘’ce qu’il ne faut pas faire’’. – … Commence petit tout de suite et vois grand pour demain. Lance-toi à petite échelle sur une activité à ta portée. Dans ce domaine on apprend beaucoup en pratiquant… 𝐑𝐚𝐩𝐩𝐞𝐥𝐞𝐳-𝐯𝐨𝐮𝐬 𝐪𝐮𝐞 𝐥’𝐚𝐠𝐫𝐨𝐛𝐮𝐬𝐢𝐧𝐞𝐬𝐬 𝐧’𝐞𝐬𝐭 𝐩𝐚𝐬 𝐮𝐧𝐞 𝐜𝐨𝐮𝐫𝐬𝐞 𝐝𝐞 𝐯𝐢𝐭𝐞𝐬𝐬𝐞 𝐦𝐚𝐢𝐬 𝐝𝐞 𝐟𝐨𝐧𝐝 !

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